Aly (...ალი) ფრანგულად

Ali

ომარ თურმანაულის თარგმანი

Tu dors et tu rêve
Que je suis vraiment morte
(Mezem)

A cette époque je couchais avec une vipère
Je passais des nuits blanches avec l'iguane ailé
Maintenant que tout est parti dans le néant
Voilà comment je chante :

"J'ai longtemps tranché l'intranchable
Aveuglée, j'ai franchi une porte
J'ai franchi la limite infranchissable
Et je suis morte... je suis morte"

Emmène moi dans d'autres jours, ailleurs,
Emmène moi si tu veux dans nulle part
Fais pour moi de ta chair, de ton sang
Une refuge, une cachette, un rempart
Donne à la mère des ogres géants
Pain de mie couvert de cendre
Et puis fais moi entendre
Cette chanson de ta part

"Je comptais, je comptais longtemps,
Je comptais l'impossible à compter
Ainsi je t'ai porté la poisse
A toi et à tes rêves... "

Je me suis faite ton esclave
Et j'ai presque cessé d'exister
Mais je me demande, je me demande
Si j'existais auparavant...

C'est ainsi que vont disparaître
En feu et en fumée
Nos chants et nos sanglots.


La Flamme

თარგმანი ბაჩანა ჩაბრაძისა

Tu dors probablement et tu rêves de moi –
Je serais réellement mort.
Moi

Ces jours-là, je me couchais avec un déshumanisé,
Je faisais même passer des nuits blanches à l’iguane ailé.
Aujourd’hui, tout a basculé dans le néant –
Plus rien n’est rien et
Je chante ainsi :

Je tranchais, je tranchais et j’ai tranché
Et j’ai compris que je ne suis plus.

Emmène moi vers d’autres journées ou autre part,
Ou même nulle part, plus jamais nulle part
Où tu m’as offert le refuge
De chair et de sang,
Où tu as apporté les pains couverts de cendre
À cette vieille, maman des monstres géants.
Si tu chantes ainsi :

Je taillais, je taillais et j’ai taillé –
J’ai refroidi tes désirs.

Je me suis rendu à toi et je ne suis presque pas
Et je ne suis plus. Qu’étais-je de toute façon ?!

C’est ainsi, en feu et en cendre, que se termine
Notre chant ou notre pleur.


...ალი

შენ ალბათ გძინავს და გესიზმრები -
მოვმკვდარვარ ცხადში.
(მეზემ)

ის დღეები უკაცრიელს ვეწექი გვერდით.
ღამეებიც ვათენებინე ფრთიან იგუანას.
დღეს ყველაფერმა არყოფნაში გადაინაცვლა –
აღარაფერი არაფერია და
ასე ვმღერი:

ვჭერი, ვჭერი, გადავჭერი
და მივხვდი რომ უკვე არ ვარ.

სხვა დღეებში გადამიყვანე ან სადმე,
თუნდაც არსად, აღარსად,
სადაც სისხლი და ხორცი
გადმომაფარე თავშესაფარად და
დევების დედას, დედაბერს
კუტი პურები მიუზიდე ნაცარტუტალი.
თუ ასე მღერი:

ვთალე, ვთალე, გამოვთალე _
სურვილები გაგითვალე.

ტყვედ ჩაგბარდი და თითქმის არ ვარ
და აღარა ვარ ან რა ვიყავი?!

ასე სრულდება - ცეცხლად და ნაცრად -
ჩვენი სიმღერა ან ნატირალი.

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